Les textes fondateurs
Les textes fondateurs
Les organisations qui ont décidé, à la suite du colloque de Saint Denis (décembre 2006) sur la politique au risque de la spiritualité, de lancer un Pacte civique, ont longuement réfléchi aux bases, particulièrement novatrices, sur lesquelles elles souhaitaient s'engager collectivement.
Cette réflexion fut consignée dans plusieurs textes fondateurs :
Le Pacte civique, un appel à inventer un futur désirable pour tous
télécharger l'appelLe Pacte civique, une approche nouvelle du changement
télécharger la présentationLa plateforme commune : face à la crise, penser, agir, vivre autrement en démocratie
télécharger la plateforme communeLes engagements
32 engagements ont été proposés aux personnes, aux organisations et aux responsables publics.pour télécharger les 32 engagements, cliquez ici
pour télécharger la mise en œuvre des 32 engagements, cliquez ici
7 années d'activité depuis le lancement de mai 2011, d'action publique, de débat et de réflexion collective, ont amené le Pacte civique à reformuler et compléter ces textes fondateurs, mais la pertinence de l'inspiration originelle s'est largement confirmée.
F17 - Donner toutes leur place aux activites corporelles et sportives
F17 - Donner toutes leur place aux activites corporelles et sportives
Proposition de l'Agence pour l'éducation par le sport du 30/03/11
Thème : redonner toute sa place au sport et aux pratiques corporelles pour se découvrir et découvrir l'autre et le vivre ensemble
Pourquoi ?
L?emballement médiatique autour de sa facette spectaculaire tend à gommer la complexité du sport. L'idéal d'amélioration des performances individuelles et collectives et donc la recherche par l'effort et la créativité de plus de fraternité et de responsabilité est loin des réalités d?un sport spectacle dans lequel ne comptent plus pour les entreprises, les clubs, les collectivité locales et l'État que le prestige, la communication et le gain financier.Plus grave encore, la machine à produire du rêve et de l?identification s?emballe et risque de faire des dégâts auprès d?une jeunesse en mal de repères. En particulier les abus dans le sport d?élite (inflation des salaires, irrespect, intolérance, tricherie, dopage) mettent en péril l'apport irremplaçable du sport, en diffusent des valeurs de réussite à tout prix, de compétition généralisée, de nombrilisme...
Pourtant, le sport n'est pas seulement affaire des champions ; les pratiques corporelles et sportives se sont aujourd?hui largement diversifiées et les pratiques physiques récréatives dépassent les clivages d?âge, de condition sociale ou d?origine. Progressivement, certes sous des formes différentes, elles pénètrent le quotidien de la quasi-totalité de la population. Par ailleurs de nombreux militants de l?éducation par le sport se battent au quotidien pour préserver cet outil éducatif de premier ordre. Dans certaines conditions, les pratiques sportives sont des lieux de transmission de messages de solidarité, de citoyenneté, de respect de l?environnement, tout en développant la connaissance de son corps et en permettant de meilleurs équilibres entre corps et esprit.
Refusant toute instrumentalisation du sport, il convient donc de (re)questionner son rôle dans la société en prenant en compte les évolutions récentes et en approfondissant les significations données aux pratiques sportives. Que voulons-nous faire de notre investissement dans les pratiques corporelles et sportives ? Quel rôle social veut-on donner au sport ? Le temps est venu de mettre en avant le corps et le sport dans l?éducation, dans les loisirs, dans la société. Ceci est l'objet d?un pacte civique du sport qui repose sur des engagements et des procédures pour atteindre ses objectifs.
Des objectifs porteurs de sens
- Les pratiques physiques étant occasion de se découvrir et de découvrir l'autre dans sa diversité, chaque pratiquant doit chercher à mieux se connaître pour progresser dans ses activités physiques et sportives et chaque éducateur sportif doit accompagner les pratiquants pour qu'il découvre comment s'épanouir à la fois personnellement et collectivement.
- Le sport étant une occasion de découvrir des règles du vivre ensemble, l'ensemble des acteurs du système sportif doivent veiller à l'apprentissage de ces règles et à leur respect.
- La question du sens du sport ne pouvant être résolue qu'avec les organisations concernées, chaque club, chaque association, chaque collectif informel doit débattre du projet poursuivi.
- Chaque prise de licence sportive à tout niveau doit être accompagnée d'une prise de conscience du sens de l'activité physique (à matérialiser par la signature d?un code de bonne conduite).
- Chaque club, chaque association, chaque collectif doit adapter au projet poursuivi statuts, règlements, code de bonne conduite proposé aux participants, formations.
- La prise en compte de la diversité (valides ou handicapés, performants ou en difficulté, jeunes ou vieux, hommes ou femmes) doit devenir une priorité.
- Toutes les professions sportives (professeurs, entraîneurs, éducateurs, animateurs, dirigeants, journalistes) doivent inscrire dans leurs missions et dans leurs formations des dimensions éthiques en lien avec la dimension éducative du sport.
Des procédures en marche
- Des espaces de débat participatif doivent être ouverts à tous pour bâtir des projets communs adaptés aux territoires concernés et aux acteurs concernés (les pratiquants, les dirigeants, les jeunes, les anciens, les hommes, les femmes, les collectivités). Il s'agit aussi de préciser les moyens mis en ?uvre et surtout les indicateurs d?évaluation pertinents pour les projets ainsi définis.
- Vu l'importance des acteurs associatifs et de leur créativité insoupçonnée, ces démarches collectives et participatives doivent être l?occasion de créer de nouveaux métiers ou de valoriser ceux existants pour accompagner la mise en place de ces projets territorialisés.
- Pour accompagner financièrement et humainement les projets, il faut renforcer les formations d'éducateurs sportifs et de responsables associatifs, multiplier les allègements fiscaux, savoir reconnaître le travail des bénévoles, soutenir les expérimentations, etc.
l'Atelier fraternité du Pacte civique
l'Atelier fraternité du Pacte civique
Cette page est la plate-forme 2.0 de l'Atelier Fraternité du Pacte civique.Vous y trouverez des séquences et des dossiers clefs.
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contact@pacte-civique.org
Quelques textes de base
Le Service Public à l’aune de la Fraternité
-soirée au Forum 104 à Paris le 26 novembre 2019-
La Fonction publique est en profonde réforme. La récente loi du 6 août 2019 de transformation de la Fonction publique a donné lieu à de longues et houleuses négociations avec les organisations représentatives et à des débats animés au Parlement. Cependant, au-delà de ces très significatives évolutions du statut général des fonctionnaires, on éprouve la nécessité de revenir à la devise de la République, notamment au 3ème terme de cette devise, trop négligé. La finalité profonde des services publics et de l’action des agents qui y concourent, n’est-elle pas, au-delà des prestations assurées et du service rendu, de tisser le lien social et citoyen, de conforter le sentiment d’appartenance à la communauté nationale ?
Convaincus de l’importance centrale de la fraternité pour construire une société de bienveillance et de respect de l’autre, les organisateurs proposent de débattre de la notion de fraternité au sein du service public. La fraternité est une valeur qui, plus encore que toute autre, fait sens et qui se vit au quotidien bien plus qu’elle ne se décrète.
Vidéos de la soirée:
le Pacte civique par Jean-Baptiste de Foucauld et définition de la Fraternité par Jean-Marc Sauvé
Les "Millenials" : un motif d’espoir, par Jean-Marc Sauvé et "tout a changé" par Bertrand Galichon
Intervention de Jean-Marc Sauvé et le Service Public à l’aune de la Fraternité – Soirée complète
Convaincus de l’importance centrale de la fraternité pour construire une société de bienveillance et de respect de l’autre, les organisateurs proposent de débattre de la notion de fraternité au sein du service public. La fraternité est une valeur qui, plus encore que toute autre, fait sens et qui se vit au quotidien bien plus qu’elle ne se décrète.
Vidéos de la soirée:
le Pacte civique par Jean-Baptiste de Foucauld et définition de la Fraternité par Jean-Marc Sauvé
Les "Millenials" : un motif d’espoir, par Jean-Marc Sauvé et "tout a changé" par Bertrand Galichon
Intervention de Jean-Marc Sauvé et le Service Public à l’aune de la Fraternité – Soirée complète
Le baromètre de la fraternité
Pour la 3ème année consécutive, le Pacte civique, avec ses partenaires du Labo de la fraternité, a interrogé les Français sur leur rapport à la Fraternité. Mais le baromètre qui parait aujourd’hui a la particularité d’avoir été réalisé après 6 semaines de confinement !
Pour en savoir plus :
- Le dossier de presse du baromètre 2020
- Le baromètre 2020 complet
- Les 5 propositions adressées aux pouvoirs publics
Pour en savoir plus :
- Le dossier de presse du baromètre 2020
- Le baromètre 2020 complet
- Les 5 propositions adressées aux pouvoirs publics
Abdennour Bidar, président de l’association Fraternité générale est l'invité de C à dire.
Selon le deuxième baromètre de la Fraternité, réalisé par Opinion Way pour le Labo de la fraternité et publié aujourd'hui dans Le Parisien, les Français ne sont aujourd'hui que 46 % à agir, organiser des actions ou collaborer à un projet avec des individus de générations différentes de la leur, 40 % avec des interlocuteurs issus de milieux sociaux différents et 36 % avec des personnes de couleur de peau différentes. Mais ils considèrent toujours la France comme un pays de diversité (87%), tolérant, ouvert d'esprit, respectueux des différences, et pensent que c'est une bonne chose (81%). Alors, quel déclic proposer pour passer de la théorie à la pratique ?
" Une fois que l'on a fait ce constat, il faut agir, affirme Abdennour Bidar. On se crée des occasions, on se crée du temps en essayant de se consacrer à quelque chose qui a du sens. Cela veut dire discuter de temps en temps avec le voisin avec lequel on n’avait jamais pris le temps de parler par exemple. Ce sont des choses très simples."
"L'idée c'est qu'il y ait petit à petit quelque chose qui transforme notre quotidien ".
« Les belles déclarations théoriques, les frontons, c'est formidable, mais la fraternité c'est quelque chose qui se vit, qui se met en œuvre ». Abdennour Bidar, le président de l’association Fraternité générale, ce mouvement qui promeut la fraternité à travers des actions culturelles, pédagogiques et citoyennes partout en France, a encouragé les citoyens et les politiques à agir pour que la fraternité « devienne notre pain quotidien en créant là où l'on vit, là où l'on travaille, des petits écosystèmes de fraternité ». L'association a demandé aux politiques d'instituer tous les ans une fête de la fraternité, comme il y a déjà une fête de la musique. « L'objectif est de mettre à la place davantage de justice et de partage », indique Abdennour Bidar. Le Labo de la fraternité, dont font partie Fraternité Générale et le Pacte civique, a organisé des « dîners en couleurs » dans une dizaine de villes de France.
Principe républicain autant que philosophique, valeur humaniste autant que spirituelle, la Fraternité est une passerelle entre tous, pour être le véritable ciment du lien social dans notre pays.
Le Labo de la Fraternité propose :
- Baromètre de la Fraternité 2019 - Etude OpinionWay
- Baromètre de la Fraternité 2019 - Labo fraternité
- Tribune dans Ouest France
" Une fois que l'on a fait ce constat, il faut agir, affirme Abdennour Bidar. On se crée des occasions, on se crée du temps en essayant de se consacrer à quelque chose qui a du sens. Cela veut dire discuter de temps en temps avec le voisin avec lequel on n’avait jamais pris le temps de parler par exemple. Ce sont des choses très simples."
"L'idée c'est qu'il y ait petit à petit quelque chose qui transforme notre quotidien ".
« Les belles déclarations théoriques, les frontons, c'est formidable, mais la fraternité c'est quelque chose qui se vit, qui se met en œuvre ». Abdennour Bidar, le président de l’association Fraternité générale, ce mouvement qui promeut la fraternité à travers des actions culturelles, pédagogiques et citoyennes partout en France, a encouragé les citoyens et les politiques à agir pour que la fraternité « devienne notre pain quotidien en créant là où l'on vit, là où l'on travaille, des petits écosystèmes de fraternité ». L'association a demandé aux politiques d'instituer tous les ans une fête de la fraternité, comme il y a déjà une fête de la musique. « L'objectif est de mettre à la place davantage de justice et de partage », indique Abdennour Bidar. Le Labo de la fraternité, dont font partie Fraternité Générale et le Pacte civique, a organisé des « dîners en couleurs » dans une dizaine de villes de France.
Principe républicain autant que philosophique, valeur humaniste autant que spirituelle, la Fraternité est une passerelle entre tous, pour être le véritable ciment du lien social dans notre pays.
Le Labo de la Fraternité propose :
- Baromètre de la Fraternité 2019 - Etude OpinionWay
- Baromètre de la Fraternité 2019 - Labo fraternité
- Tribune dans Ouest France
Où en est la Fraternité en France ?
Découvrez une innovation : un indice synthétique de la fraternité, réalisé avec la caution d'Opinion Way.A l’occasion de la 1er Journée mondiale de la Fraternité, Le Labo de la Fraternité, collectif de 14 organisations engagées à créer ou à recréer du lien social, a publié les résultats exclusifs du Baromètre de la Fraternité.
Réalisé par Opinion Way pour le Labo de la Fraternité, auprès de 1024 personnes représentatives de la population française, ce premier baromètre révèle un indice de fraternité de 52 sur 100. Il s’agit d’un indice équipondéré à partir de 9 questions visant à avoir une idée précise de la vision des Français sur la diversité et la fraternité. Cet indice juste au dessus de la moyenne semble indiquer que nous soyons à la croisée des chemins, entre repli sur soi et ouverture.
- Pour les Français, la France est un pays de diversité (85%), considérée comme une chance (72%).
- Pourtant, 20% déclarent être parfois victimes de discrimination et 64% peuvent faire preuve de
méfiance à l’égard d’autrui, estimant qu’on n’est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres
(contre moins de 30% en Scandinavie).
- Enfin, ce baromètre montre une réelle volonté des français, de s’ouvrir davantage aux autres, s’ils
avaient plus de temps, d’occasions et d’espaces pour le faire.
CINQ propositions concrètes portées par le Labo de la Fraternité
Partageant ce constat sur le terrain, fortes de leur expérience et convaincues que le “faire ensemble”, et la diversité sont une force pour notre pays, les organisations du Labo de La Fraternité font 5 propositions concrètes :- instaurer une Journée Nationale de la Fraternité, chaque 16 mai
- généraliser le Service Civique, véritable école de la fraternité pour les jeunes
- débattre de la fraternité au sein d’États Généraux et en faire un critère d’évaluation des politiques
publiques
- infuser l’éducation formelle et informelle pour qu’elle favorise l’apprentissage d’un meilleur vivre
ensemble
- encourager les citoyens à agir de manière fraternelle à tous les niveaux (accueil des réfugiés, inclusion des personnes les plus vulnérables, tiers-lieux... )
Les DOCS à consulter :
Séminaire "fraternité à tous les étages"
Le 28 juin 2017 de 16h à 21h30, à Paris.séminaire fraternité
le Pacte civique entend faire redécouvrir la centralité de la fraternité au même titre que la centralité de la liberté et de l'égalité. Pour se faire, il s'agira de « fabriquer », de « co-fabriquer » de la fraternité de plusieurs manières avec cette intention forte d'avoir « de la fraternité à tous les étages ».
Le compte-rendu de France Audacieuse (cliquez sur l'image)
Consultation sur la fraternité
Les collectifs locaux du Pacte civique ont été sollicités pour répondre à quelques questions autour de la fraternité. Voici les premières réactions :Orientations politiques
Améliorer, en tout lieu, la représentation de la diversité.Prendre des mesures nouvelles en faveur de la parité homme / femme.
Respecter le droit international vis-à-vis des migrants.
Moyens
- Diversité « en tout lieu » : partis, mais aussi syndicats, associations, administration, entreprises ?
Fiches repère
- F3 - citoyenneté et diversité (à venir)
- F8 - Place et rôle des seniors dans la société
- F8bis - Dépendance et fin de vie
- F18 - immigration
Contribution
Le carrefour de la fraternité
Le carrefour de la fraternité du Pacte civique, c'est le lieu symbolique où se retrouvent de multiples initiatives dont le point commun est la fraternité.Découvrez-les.F8 - Place et rôle des seniors dans la société
F8 - Place et rôle des seniors dans la société
Thème : être « vivants » et « citoyens à temps complet », dans un environnement solidaire et intergénérationnel.
Préambule
Vers 60, 65 ans, le retraité passe de l?état d?actif productif à l?état de « senior » solidaire.- Les seniors ont des droits et des devoirs de participation pour rester « acteurs » dans la société, ils sont nécessaires au corps social.
- Ils contribuent à la création « d?oasis de décélération ».
- N?étant plus à la recherche de pouvoir, ils ont plus de temps à consacrer aux autres.
Objectifs porteurs de sens
- Rechercher le « Vivre ensemble », humaniser les liens.
- Donner sens et valeur à la gratuité et à la sérénité.
- S?engager dans la vie civile en construisant un véritable « contrat social » intergénérationnel.
- Développer les capacités d?écoute : entre les générations et les différentes cultures.
Engagements personnels
- Réfléchir sur les valeurs qui gèrent le fonctionnement de la vie sociale, politique et économique, en France, dans l?Union Européenne et dans le Monde avec le souhait d?y participer activement.
- Donner du temps au service de la société, (par ex. avec un service civique intergénérationnel).
- Etre porteur de paix, tout en gardant sa capacité d?indignation et d?émerveillement.
Engagements collectifs
- Favoriser la place des jeunes, notamment dans tout mandat électif.
- Imaginer, proposer et promouvoir des espaces intergénérationnels d?écoute, d?échanges de savoirs et d?informations.
- Militer pour la création de « Conseils de seniors » dans les structures de proximité : quartiers, communes, régions, etc..
Interpellations des structures publiques, mesures proposées :
- Humaniser les rapports entre seniors et administration.
- Etre actifs dans les Institutions régionales (1), et mettre en place un « Institut régional du vieillissement ».
- Etre promoteur de propositions pour favoriser l?autonomie et à l?indépendance des seniors
- Réfléchir à l?opportunité d?un ministère des personnes âgées (cf. au Canada).
- Responsabiliser les séniors dans les décisions les concernant et tenir compte de leurs souhaits.
- Ouvrir des espaces de rencontres et de débats entre les générations.
- Prendre en compte toutes les initiatives permettant de bâtir un « Contrat Social » intergénérationnel.
- Ajuster la fiscalité des personnes âgées à la réelle hauteur de leurs biens et repenser celle des droits de succession.
(1) CORDEPA (Comité régional des personnes âgées), CRESE (Comité régional économique, social et environnemental), ARS (Agence régionale de santé).
F8bis - Dépendance et fin de vie
F8bis - Dépendance et fin de vie
Thème : Face à la dépendance, maîtriser sa fin de vie, avoir la liberté de soi, afin d?être respecté dans sa dignité et dans ses choix.
Préambule
Les seniors : les plus de 60 ans, à la retraite.- Doivent rester citoyens et acteur sociaux - ce qui évite souvent de tomber dans la dépendance.
- Souhaitent que la société décide d?un changement de leur image sociale ainsi ils garderont leur place de citoyen et d?acteur social.
- Longévité, dépendance et fin de vie entrainent des débats sociaux, économiques et politiques où l?éthique et la spiritualité devront se situer au c?ur des projets.
Objectifs porteurs de sens
- Avoir une vigilance soutenue sur tous les séniors dépendants qui manifestent le désir de se prendre en charge (choix de vie, comportements, actes posés, etc.).
- Maintenir ses liens avec le passé mais en développer de nouveaux avec des générations et des cultures différentes.
- Vivre un rôle de « veilleur », avec un regard critique affiné et bienveillant, à bonne distance, et une éthique sans compromission.
Engagements personnels
- Transformer ses dépendances subies en dépendances voulues, voire même retrouver sa liberté en les refusant pour les remplacer par des activités choisies.
- Garder en main son existence (rapport aux autres, participation à la vie civique grâce au partage de tâches) et répondre de ses actes aux yeux des autres.
- Refuser de s?en remettre à un autre pour tout ce que l?on renonce à résoudre ou à comprendre.
- S?engager à réfléchir et à agir, notamment par l?échange avec ses enfants et petits-enfants, sur l?actualité civique et politique, en donnant et argumentant son point de vue, en témoignant de ses choix et de ses actes.
Engagements collectifs
- Agir pour faire évoluer les idées reçues sur la dépendance dans tous les corps de la société.
- Lutter contre le souci social excessif de sécurité, entretenu par les institutions et les familles, et qui réduit la maitrise de la vie de la personne dépendante et peut la conduire à l?isolement.
- Militer auprès des médecins et soignants pour qu?ils favorisent l?autonomie des seniors dépendants et les considèrent comme des « Acteurs » de leur « Projet de vie », quelle que soit leur situation face à la santé.
Interpellation des Structures
- Considérer la dimension humaine avant l?angle technique et médical, dans la réforme en cours sur la dépendance.
- Former et valoriser le personnel soignant et aidant à la grande dépendance et à la désorientation.
- Donner un rôle aux réseaux de proximité dans la détection de la maltraitance des personnes dépendantes.
- Simplifier la règlementation liée aux problèmes de tutelle et de curatelle.
- Promouvoir réflexions et propositions sur le traitement de l?âge dans les quartiers, les villes, les villages, afin de favoriser l?indépendance des seniors par le maintien à domicile, à proximité des services et de la vie sociale.
- Réfléchir sur la nécessité d?une loi portant sur l?obligation d?un « contrat dépendance ».
- Remettre en chantier le partenariat public/privé sur « l?Aide Personnalisée à l?Autonomie (APA) » afin de mieux l?adapter aux situations de grande dépendance.
- Exiger des Chartes de qualité dans les lieux d?accueil des seniors, afin de maintenir le lien social et le respect de la dignité des personnes.
- Passer de la notion de « soutien à la dépendance au soutien à l?autonomie » par une convergence des politiques liés aux personnes âgées et aux personnes handicapées (ODAS : Observatoire De l?Action Sociale Décentralisée).
- Lancer un vrai débat démocratique sur les choix de fin de vie : la loi Léonettei .